Au quotidien dans nos écoles

  • Développer un climat fraternel, bienveillant et épanouissant, fondé sur le respect mutuel de chacun et avec le soutien des parents : chaque enfant est un être unique, porteur d’une histoire sacrée, capable d’aimer et d’être aimé.
  • Proposer la découverte du message chrétien avec des outils de réflexion et de discernement, ainsi que la prière.
  • Proposer des séances de catéchèse pour les enfants volontaires du CE2 au CM2 (par équipe avec des parents catéchistes).
  • Inviter les enfants de la maternelle au CM2 à un éveil à la foi.
  • Mettre en valeur les fêtes liturgiques (Toussaint, Avent, Noël, Carême, Pâques, Pentecôte…) avec des visuels et des animations.
  • Favoriser les liens avec la paroisse (participation à la vie de la communauté : messe des familles, temps forts).

Des temps forts marquent la vie de notre école

  • Les célébrations de Noël et de Pâques
  • Les enfants qui le souhaitent sont préparés à la première communion. Ceux qui demandent le baptême peuvent être accompagnés.
  • L’Avent : chaque enfant est attentif d’une manière particulière à un autre enfant
  • Pendant le Carême : un repas partage dont les bénéfices vont à une association caritative

Ecole St Joseph

(entrée principale 23 rue du Moulin St Jean à Berck)

NAISSANCE EN 1886

La construction date de 1886 et son fondateur fut l’Abbé Coppin. En 1881, à Berck-ville, il y a deux écoles communales :
Une école de garçons dirigée par les Frères de la Doctrine Chrétienne. Une école de filles tenue par les Sœurs de Sainte Famille d’Amiens. L’école de garçons est confiée à des maîtres laïcs en 1880, celle des filles en 1894. Par conviction et par mission de l’Evêque, l’Abbé Coppin acheta des terrains :
le 12 août 1885 : 19,36 ares situés rue du Moulin Saint Jean
le 19 août 1886 : 23,55 ares attenants au précédent, plus un autre terrain touchant aux précédents d’un côté, à la rue du Silence de l’autre.
Sur la partie de terrain longeant la rue du Silence, l’Abbé Coppin fait construire l’école en 1886.

 

CONÇUE POUR DES GARÇONS , LES FILLES S’Y INSTALLENT
Vaste école avec étage, maison d’habitation pour les maîtres, trois classes au rez-de-chaussée et une quatrième à l’étage ainsi qu’une grande cour de récréation. Initialement conçue pour accueillir les garçons, l’Abbé Coppin en décide autrement et y installe les filles. D’abord parce que le besoin d’une seconde école de filles se fait sentir (les bâtiments de l’école communale deviennent trop petits), ensuite pour éviter la procédure de laïcisation (ce qui s’avère être le cas en 1894).
Les sœurs dirigent cette école jusqu’en 1986. En 1988, les trois sœurs y résidant encore quittent l’école dirigée par des laïcs.

Une Ecole Libre de Filles

« En 1881, il y avait à Berck-Ville deux écoles communales; l’école des garçons, tenue depuis 1875 par les Frères de la Doctrine Chrétienne, mais qui avait déjà été Laïcisée au mois d’octobre de l’année précédente, 1880; et l’école des filles dirigée par les sœurs de la Sainte-Famille d’Amiens.
Pourquoi les Frères furent-ils remplacés par des maitres laïques ? La raison qu’on donna c’est que les Frères changeaient trop souvent le directeur, C’était vrai. Mais était-ce la seule raison de la laïcisation de l’école ? Je ne réponds pas a cette question, ce serait superflu.
Quoi qu’il en soit, en 1880, les Supérieurs ayant manifesté l’intention de changer de nouveau le directeur, la Municipalité de Berck; fit savoir que si l’on prenait le directeur, on prendrait aussi les autres frères. Ainsi fut fait ; et l’école fut confiée à des maîtres laïques.
Le fait démontrait combien il serait facile, si on le voulait, de laisser aussi pour une raison ou pour une autre, l’école des filles. Aussi, partisan de l’école Chrétienne par devoir, par conviction et par la mission que Monseigneur l’Evêque m’avais confiée, je résolus de prendre mes dispositions pour pouvoir agir, si les circonstances m’y forçaient.
A cet effet, j’achetai : 1° le 12 Août 1885, dix-neuf ares trente six centiares de terrain en prairie, situé rue du Moulin-Saint-Jean; 2° le 19 Août 1886, vingt trois ares cinquante cinq centiares de terrain en prairie, touchant au précédent et à la rue du Moulin-Saint-Jean; 3° Un autre terrain, propriété des enfants Pilain, touchant les précédents d’un côté, et, de l’autre, la rue du Silence.
Cette triple acquisition, faite à mes frais, mettait à ma disposition un beau et vaste terrain, très bien situe pour 1y construire au besoin des écoles libres.
Ce besoin ne tarda pas à se faire sentir pour une école de garçons.
C’est pourquoi, en 1886, sur la partie du terrain qui longe la rue du Silence, j’ai fait construire, à mes frais encore, une belle et vaste école avec étage, maison d‘habitation pour les maitres, 3 classes au rez-de-chaussée et une quatrième à l’étage. Il y avait aussi une vaste cour de recréation.
Pendant que la construction s’élevait, je fis des démarches actives pour obtenir, au moment voulu, des maîtres congréganistes. Après m’être adressé à toutes les Congrégations d’hommes voués a l’enseignement, j’ai dû constater que tous ces efforts étaient restés sans résultat. D’autre part, j’estimais qu’il me serait trop dispendieux de confier à des maîtres laïques chrétiens le fonctionnement de la future école.
Ce résultat négatif de mes démarches fut peut-être providentiel. Certes je voulais une école chrétienne pour les garçons, mais je la voulais avant tout pour les filles.
Or, au moment où j’étais assez perplexe a ce sujet : Que feriez-vous, me dit quelqu’un, si l’Administration académique répondait, comme elle a l’intention de le faire, parait-il, à l’ouverture de votre école congréganiste de garçons, par la laïcisation de l’école congréganiste des filles, et cela en mettant simplement à la retraite d’office, en raison de son grand âge, la Vénérable sœur directrice de cette école. L’administration académique a-t-elle eu cette intention ? Je n’en sais rien. Je n’ai de cela aucune preuve.
Quoi qu’il en soit, la question m’avait frappé et d’autant plus vivement qu’il était bien à prévoir que c’est ainsi qu’on procéderait pour laïciser l’école des filles dans un avenir plus on moins prochain. Et, de fait, six ans après, en 1894, la Laïcisation s’est opérée exactement de cette façon.
Donc, me suis-je dit, il faut avant tout que j’assure l’existence d’une école chrétienne de filles.
Après mûres réflexions, je pris ma résolution et je commençai, sans tarder, des démarches en vue de l’ouverture d’une nouvelle école de filles dans l’établissement scolaire que je venais de construire. D’ailleurs à cette date, une seconde école de filles était nécessaire a Berck, parce que les bâtiments de l’école communale étaient évidemment trop petits, que l’hygiène y laissait à désirer, que les classes y regorgeaient d’enfants, que si l’on ouvrait une autre école de filles, celles qui resteraient à l’école communale auraient plus d’air et plus d’espace et que celles qui iraient à la nouvelle école y trouveraient une situation parfaite aux points de vue de l’hygiène, de l’espace et du confortable.
Mes démarches furent couronnées de succès, grâce à une haute bienveillance, qu’il ne m’est pas permis de désigner autrement, et l’école libre fut ouverte au commencement d’octobre 1888, sous la direction des Sœurs de la Sainte Famille.
C’est pourquoi lorsque, en juin 1894, l’école communale fut laïcisée les élèves qui le voulurent n’eurent qu’à passer, du jour au lendemain, dans l’école libre qui fonctionnait.
Elle fonctionne depuis 38 ans ; elle a rendu d’immenses services et n’a connu aucun insuccès. »

Abbé P Coppin – Notes Historiques sur la Paroisse de Berck-sur-mer de 1881 à 1911 Imprimerie Fontaine-Dupont Montreuil-sur-mer – 1927

 

AUJOURD’HUI:

5 classes accueillent les enfants à partir de 2 ans. De la Toute Petite section au CM2

La communauté éducative

L’équipe enseignante :
Le personnel :
  • Mme Julia DELEPLACE,
  • Mme Isabelle BOYER,
  • Mme Sylvie MALECKA,
  • M Bertrand MARTIN,
  • Mme Elodie MILLAMON,
  • Mme Sandrine WAUQUIER,
  • Mme Elodie FAIT,
  • Mme Florence WATHELET.
  • Mme Alexandrine GRUMETZ,
  • Mme Lucie COFFRE,
  • Mme Delphine ENNIG,
  • Mme Marie Paule LEDOUX,
  • Mme Céline CHEVALIER,
  • Mme Ingrid LEMAÎTRE.
Le Président OGEC :
  • M Hubert PARENT.

 


Ecole-Collège Notre Dame

(entrée principale 9 avenue Marianne toute seule à Berck)

Notre Histoire:

L’institut Notre Dame a été fondé en 1894 par la communauté des sœurs de Saint Erme.
Pendant la Première guerre mondiale, c’est un hôpital militaire puis une pension de famille payante qui accueille des enfants ayant des
problèmes osseux qui pouvaient être soignés grâce à l’air iodé de Berck.
Après la guerre de 1940-1945 avec les dédommagements, les religieuses construisent les bâtiments actuels (aérium pour malades et
ensuite établissement scolaire) face à l’Esplanade. Les nouveaux bâtiments sont alors dotés de balcons et d’une énorme chapelle.
En 1958 s’ouvrit l’institut Notre-Dame, école de filles avec un pensionnat recevant les enfants depuis le jardin d’enfants jusqu’à la classe
de 3ème. Sœur Clotilde est la première directrice ; puis la communauté de Saint Erme fusionne avec celle de la Providence et Sœur
Anne-Thérèse prend la direction de l’école en 1961 tandis que Sœur Marie-Paule devient la supérieure du petit groupe de sœurs qui
vivent à Notre-Dame.
De 1973 à 1978, l’école devient progressivement mixte, suite au décret d’application de 1976 qui généralise la mixité dans tous les
degrés de l’enseignement. La maison reçoit des enfants durant les mois de juillet et d’août ce qui permet d’équilibrer les finances pour
le reste de l’année.
En 1978, dans le cadre des contrats d’association avec l’état, les sœurs confient la direction à des laïcs ; le collège est géré sous contrat
d’association à but non lucratif (régie par la loi du 1er juillet de 1901), tandis que l’école reste sous contrôle simple. En 1985, les sœurs
décident de se retirer au Laon pour rejoindre leur communauté.

L’équipe enseignante :
Le personnel :
  • Mme Blandine FALEMPIN,
  • Mme Coralie VEILLARD,
  • Mme Alexandra LEFEBVRE,
  • Mme Emmanuelle FAVIER,
  • Mme Anne Laurence LEBONVALLET,
  • Mme Jacintha BOOIJ,
  • Mme Marie Violette D’HONT,
  • Mme Anne France NOÉ,
  • Mme Laurence LERICHE.
  • Mme Myriam NOIRBENT,
  • Mme Alexandrine GRUMETZ,
  • Mme Corinne COUSIN,
  • Mme Madeleine BEAUGEOIS,
  • Mme Rita TOUPIOL,
  • Mme Marie Paule LEDOUX.
À la restauration :
  • Pélagie et Patricia, chez API.
Le Président OGEC :
  • M Hubert PARENT.

 


Deux sites, un seul ensemble Scolaire

L’ensemble scolaire Notre Dame-Saint Joseph de Berck

L’Ecole Notre Dame et l’école Saint Joseph ont un contrat d’Association avec la ville depuis 2003. Celui-ci permet à chaque école
d’obtenir un financement des dépenses de fonctionnement par la ville de Berck-Sur-Mer qui se nomme forfait communal. Ce forfait est
fixé à chaque rentrée scolaire, il est établi au nombre d’élèves résidant dans la commune de Berck-Sur-Mer.
En 2007, l’Association de l’Education Populaire est modifiée pour devenir l’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique “AEP
Notre Dame”. L’OGEC a en charge, en collaboration avec le chef d’établissement la gestion économique, sociale et financière, elle est
l’employeur des personnels administratifs, éducatifs et de service.
En 2010, l’Ecole Saint Joseph fusionne avec l’ensemble Scolaire Notre Dame donnant naissance ainsi à “l’OGEC”AEP EPCB

Cliquer ici pour visiter l’Ensemble Scolaire