Responsable des Servants d’Autel : Théo Piriou

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L’animation de la messe par les servants de messe est importante. Servants de messe, servants d’autel, enfants de chœur. Ces différentes appellations désignent les jeunes, garçons et filles, de 7 à 20 ans, qui participent activement au service liturgique de la communauté chrétienne. On les appelle aujourd’hui plus volontiers “Servants d’autel” que enfants de chœur.

1. Les rôles des servants de messe pour la célébration liturgique

Différents rôles des servants de messe pour la célébration liturgique, fonctions des servants de messe : porter la croix de procession, les cierges, l’encensoir, la navette (qui contient l’encens) le livre ; ils interviennent particulièrement à l’offertoire de la messe, pour aider à la préparation de l’autel et à la présentation par le célébrant du pain et du vin.

Le rôle des servants de messe pour l’animation liturgique

Dans toute la France, il y a un renouveau du rôle des servants de messe pour l’animation liturgique, renouveau de la fonction des servants de messe. Ils favorisent le recueillement et la beauté de la liturgie dominicale. Le rôle des servants de messe par leur attitude et leur recueillement, est d’aider les fidèles à prier. Ce renouveau du rôle des servants de messe pour l’animation liturgique est fait aussi pour donner une certaine solennité aux cérémonies comme les processions.

Servants d’autel vivier de vocations sacerdotales

Les servants d’autel constituent comme un vivier de vocations sacerdotales. Ils sont un vivier de vocations sacerdotales. Beaucoup de prêtres ont été servant d’autel. Il y a un lien très intime entre le désir de devenir prêtre et le service de l’autel.

Filles servants de messe ou servants d’autel

Autrefois dévolu aux seuls garçons, les filles servants de messe et les filles servants d’autel a été autorisé en 1969, Canoniquement, toutefois, l’existence de filles servants de messe et des filles servants d’autel dépend de la décision de l’évêque et du curé, comme le précise l’instruction Redemptionis sacramentum de 2004 au n° 47

 

Si la question est ouverte, de nombreux prêtres sont aujourd’hui réticents pour les filles servants de messe, servants d’autel pour deux raisons principales : le lien entre le service de l’autel et la vocation sacerdotale ; le constat que la mixité fait parfois fuir les garçons, à un âge où ils ont besoin de construire leur identité.

Message de Mgr Daucourt, évêque émérite de Nanterre, aux servants d’autel

-Sortie diocésaine du 25 mai 2006-

Si j’ai demandé que soit organisé un pèlerinage des servants et servantes de messe, c’est pour deux raisons : Tout d’abord parce que votre service à la messe est très important. Vous n’êtes pas autour de l’autel seulement pour porter des cierges ou présenter le vin et l’eau. Vous êtes proches du prêtre qui tient la place du Christ. Ce que vous faites, et surtout la manière dont vous le faîtes, doit aider tous ceux qui sont là à rencontrer le Christ qui est présent dans la Parole, dans la personne du prêtre et surtout dans le pain et le vin qui deviennent son Corps et son Sang. Ce qui compte d’abord, ce ne sont pas les services que vous rendez, mais votre attitude de prière, de recueillement, votre union à Jésus. Des servants ou servantes qui seraient distraits ou se tiendraient mal pourraient bien rendre tous les services nécessaires, ils ne seraient pas des servants ou servantes du Christ.La deuxième raison qui m’a poussé à vous inviter en pèlerinage, c’est justement les conséquences de votre proximité avec Jésus au cours de la messe. Si vous êtes si proches de Lui par votre prière et vos services, alors vous devez Le connaître plus que d’autres. Vous êtes plus aptes à écouter les appels que Jésus lance aux jeunes, pour qu’ils choisissent un métier qui leur permettra d’être au service des autres, et non pas d’abord de gagner beaucoup d’argent. Vous êtes aussi plus à même d’entendre les “appels spéciaux” que Jésus lance aussi : “Ne voudrais-tu pas être prêtre pour tenir ma place à l’autel, donner ma Parole et mon Corps aux chrétiens et les réunir comme un bon berger réunit ses brebis ? Ne voudrais-tu pas être religieux ou religieuse et montrer, dans une vie communautaire de prière et de service, que mon Évangile est la seule richesse valable et la source du vrai bonheur ?”
Pour toutes ces raisons, je souhaite que, par ce pèlerinage, le Seigneur donne à chacun et à chacun d’entre vous beaucoup de joie pour aujourd’hui et beaucoup de lumière pour l’avenir.

+ Gérard Daucourt, évêque de Nanterre